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Articles rédigés par Julie Filliger

Publié le 19 juillet 2022 à 18h56

Julie F.

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Android : une faille de sécurité sur l’écran de verrouillage des mobiles

De nos jours, un téléphone portable regroupe toutes les informations essentielles sur les consommateurs. Que ce soit des informations bancaires, personnelles ou géographiques, il est nécessaire de se montrer prudent. Une faille de sécurité a été détectée sur les mobiles Android. Celle-ci concerne notamment les usagers de la fonction multi-utilisateur.

La faille de sécurité sur l’écran de verrouillage des smartphones : qu’est-ce que c’est ?

Le 15 juillet dernier, un malware a été détecté et celui-ci aurait touché environ trois millions d’appareils sous le système d’exploitation Android. Dernièrement, une brèche s’est révélée au niveau de l’écran de verrouillage des smartphones, les personnes mal intentionnés profitant du mode multi-utilisateur pour s’insinuer dans le téléphone portable d’un utilisateur.

Un article a récemment été publié où Josué Nearchos parle justement de cette faille de sécurité chez Android. En effet, il dit qu’il est possible de voir, brièvement, derrière l’écran de verrouillage. Le problème principal, c’est la transition entre les différents profils. Il est possible de passer à travers les mailles du filet en contournant les demandes de codes et mot de passe d’un mobile Android.

Android faille sécurité

Pour y parvenir, les individus doivent être rapides. Ce n’est donc pas une technique simple pour accéder à l’accueil du mobile. Lors d’un passage d’un autre profil pour se rendre sur le profil cible, il est nécessaire de cliquer rapidement et simultanément sur le profil cible et sur le bouton d’accueil. Cela permet d’accéder à l’écran d’accueil. Toutefois, il est possible de naviguer pendant quelques secondes seulement.

Bien que le temps de navigation soit limité à 30 secondes maximum, il ne faut pas oublier que c’est suffisant pour installer des logiciels malveillants sur le téléphone portable. Cette faille de sécurité Android est un problème. Mais qui peut être résolu à terme par une mise à jour du système d’exploitation.

Comment cette faille permet l’accès à l’accueil d’un mobile Android ?

Sur le papier, cela peut sembler facile d’utiliser cette faille. Cependant, il faut garder à l’esprit que des conditions peuvent restreindre le danger. À noter que l’individu malveillant doit avoir accès au smartphone physiquement, c’est-à-dire l’avoir entre ses mains. Également, seulement certaines versions Android sont concernées. Ainsi, cette faille de sécurité peut concerner les mobiles sous Android 10, 11 ou 12.

Ce n’est pas tout, puisque d’autres conditions doivent être respectées. Notamment le fait que la navigation à trois boutons soit activée. Si c’est la navigation par les gestes qui est activée, alors cela peut réduire drastiquement les risques de l’utilisation de cette faille. Sans oublier qu’il faut impérativement que la fonction multi-utilisateur soit active, avec au moins un autre profil disponible. Si ce n’est pas le cas, alors les individus ne pourront pas utiliser cette faille pour entrer dans le smartphone des consommateurs.

Cela ne signifie pas pour autant que les risques sont éloignés. Les individus malveillants ont différents moyens de s’infiltrer dans les téléphones portables, que ce soit sous Android, iOS ou tout autre système d’exploitation. Il est donc important de faire attention aux signes. Et surtout de ne pas laisser d’accès à son smartphone aux individus malveillants.

Publié le 16 juin 2022 à 19h30

Julie F.

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Un smartphone enroulable signé Samsung, à quoi peut-il ressembler ?

Samsung est le constructeur qui démontre une grande capacité d’innovation sur le format de ses téléphones portables. C’est une caractéristique qui plaît forcément aux utilisateurs. Il a été annoncé récemment qu’un brevet avait été déposé par le constructeur coréen sur la possibilité de faire un smartphone enroulable. Bien que cela fasse rêver, rien n’est encore certain. En effet, il est difficile de dire à ce stade si ce projet est réalisable ou non.

Après les smartphones pliables, Samsung pourrait lancer un écran enroulable

Le constructeur coréen a d’ores et déjà déposé un brevet lors de l’année 2020 pour un smartphone enroulable. Il est donc déjà possible d’avoir une idée de son design. D’après les premières ébauches, l’écran devrait recouvrir l’écran presque dans sa totalité. Il ne restera qu’une bande métallique à l’arrière, afin d’y apposer les objectifs de l’appareil photo. De fait, il y aura une grande capacité d’affichage lorsque l’écran est entièrement déroulé.

Les premières ébauches semblent attractives, avec un petit air futuriste. Le site Sam Mobile et le concept creator Jermaine Smit ont imaginé plus précisément ce à quoi pourrait ressembler un smartphone enroulable signé Samsung. Bien entendu, rien est encore certain sur la sortie potentiel d’un téléphone portable de ce type. Certains brevets sont déposés, mais ils ne voient pas tous le jour.

Toutefois, Samsung n’est pas le seul constructeur qui est sur la piste du smartphone enroulable. Le premier prototype qui a vu le jour vient de la marque OPPO avec son modèle OPPO X. Certaines rumeurs se font entendre sur une potentielle prochaine sortie de ce modèle. LG et Motorola travaillent également sur un mobile avec un écran enroulable, cependant, il n’y a pas plus d’informations.

Quelles sont les chances de succès d’un smartphone enroulable ?

Il est intéressant de faire un comparatif avec les smartphones pliables qui ont été lancés par Samsung il y a quelques années. Bien que l’engouement ne semblait pas être de mise au moment de l’annonce, les ventes chez Samsung ont réellement décollé. Le résultat, c’est une multiplication par 4 des expéditions en 2021 par rapport à 2020. Les utilisateurs paraissent adopter de plus en plus ce format de téléphone portable.

En effet, les ventes ont surtout augmenté grâce au Galaxy Z Fold mais aussi grâce au Galaxy Z Flip 3. Ces modèles ont un rapport qualité-prix bien meilleur face aux précédents modèles. C’est notamment grâce aux prix plus raisonnables que les ventes augmentent d’ailleurs. D’autres modèles devraient arriver chez Samsung, mais aucune information officielle n’a encore été annoncé.

Il y a fort à parier que l’engouement pour les smartphones enroulables pourrait être le même. D’autant plus que ce serait une innovation encore jamais vue. Bien qu’il faille encore attendre de voir si c’est un projet qui est viable. Les consommateurs doivent s’armer de patience avant de pouvoir se procurer, potentiellement, un smartphone enroulable.

Publié le 8 juin 2022 à 17h49

Julie F.

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Smartphone : l’UE veut imposer un chargeur unique pour tous les modèles

Le chargeur unique est un souhait pour beaucoup, autant d’un point de vue écologique qu’économique. Faire des économies tout en préservant l’environnement, ce sont deux causes qui tiennent à cœur des utilisateurs. l’Union européenne va également dans ce sens en votant pour un chargeur unique vis-à-vis des appareils électroniques. Cette nouvelle mesure devrait entrer en vigueur d’ici l’automne 2024.

Chargeur unique pour les appareils électroniques en automne 2024

Les pays membres de l’Union européenne ainsi que les eurodéputés ont pris une décision sur la question des chargeurs des produits électroniques. Smartphones, tablettes, appareils photo ou encore consoles devront s’harmoniser. Il y a encore quelques années, chaque marque possédait son propre embout de chargeur, ce qui n’était pas des plus pratiques.

Toutefois, ces dernières années, les constructeurs ont commencé à harmoniser leurs chargeurs en optant pour un type USB-C. La seule marque qui continue à faire de la résistance, c’est Apple. En effet, la firme américaine a développé ses propres types de chargeurs, et n’a aucune envie d’en changer. Pourtant, l’Union européenne ne semble pas laisser le choix à l’entreprise de Cupertino.

Chargeur unique pour les smartphones

Le Parlement européen a ainsi fait par de sa décision ce mardi 7 juin, indiquant que les consommateurs n’auront besoin que d’un seul chargeur pour tous leurs appareils. La date limite pour l’harmonisation est fixée à l’automne 2024. D’ici un peu plus de 2 ans, les clients devraient pouvoir ne posséder qu’un seul chargeur, ce qui est un atout considérable.

Du côté des ordinateurs portables, la décision est la même. Cependant, l’Union européenne laisse un délai plus long. Les constructeurs devront avoir un chargeur unique d’ici 2026. Ce n’est pas la seule décision qui fut prise concernant la charge des appareils électroniques. Le Parlement européen a décidé d’intégrer dans sa réglementation l’interdiction de brider la charge rapide lorsque l’appareil est d’une marque différente.

Une décision favorable pour l’environnement, moins pour Apple

Cette décision de l’Union européenne est surtout une aubaine pour les consommateurs. Inutile de débourser de l’argent supplémentaire pour un chargeur puisque les autres sont incompatibles. De plus, cette nouvelle réglementation devrait réduire la pollution électronique. Les chargeurs jetés et qui n’ont pas été utilisés représentent 11 000 tonnes de déchets par an. Le fait d’avoir un chargeur unique devrait permettre de réduire ce nombre.

Les clients vont également faire de grandes économies. Il devrait être possible d’acheter un appareil électronique avec ou sans chargeur, faisant ainsi baisser le prix de la facture pour ceux qui ont déjà un chargeur compatible à la maison. 250 millions d’euros, c’est l’économie annuelle estimée avec cette nouvelle mesure des pays de l’Union européenne.

Toutefois, un constructeur particulièrement mécontent de cette décision fait entendre sa voix. Apple ne compte pas se laisser faire si facilement, lui qui doit alors modifier la structure de ses célèbres iPhone pour inclure un port USB-C. Si la firme américaine refuse, alors il y a fort à parier qu’il ne sera plus si simple de se procurer un iPhone au sein des pays européens. Il va encore falloir patienter un peu avant d’avoir le fin mot de cette histoire.

Publié le 25 mai 2022 à 14h04

Julie F.

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Partenariat Xiaomi – Leica : un nouvel avenir pour les modules photos ?

Suite à l’annonce de la rupture de l’alliance entre Huawei et Leica, la question se posait au sujet de l’identité du futur partenaire. La réponse est maintenant officielle, Xiaomi reprend la main. Leica est un spécialiste de la photographie, et il a été possible de voir les belles avancées qui peuvent être faites sur les smartphones. Le premier modèle issu de la collaboration entre Xiaomi et Leica devrait sortir d’ici juillet 2022.

Les origines du partenariat Xiaomi – Leica : quelles sont les motivations ?

Leica, spécialiste dans le domaine de la photographie, était associé à Huawei depuis 2016. Ce partenariat a été officiellement rompu le 31 mars de cette année. Cela laissait le champ libre à Leica pour se trouver un autre partenaire. Le choix a été assez rapide puisque Xiaomi est l’heureux élu, le concurrent direct de la marque chinoise Huawei. Cette dernière a connu quelques déboires avec les États-unis, ce qui a causé sa chute sur les marchés. De fait, Xiaomi peut être reconnu comme son « remplaçant » à l’échelle mondiale. Ces deux constructeurs proposent des smartphones tous deux à prix réduits mais avec de bonnes fonctionnalités.

Le partenariat de Xiaomi avec Leica

Xiaomi compte bien améliorer la capacité de photographie de ses modèles avec l’aide du spécialiste allemand de la photographie. Cette alliance est une véritable opportunité, notamment pour le constructeur. En plus d’améliorer les fonctionnalités de son smartphone, c’est également l’opportunité d’enfoncer le clou auprès de Huawei qui perd ce partenariat. Depuis l’embargo contre Huawei, Xiaomi a connu la plus grande croissance en France parmi les constructeurs de smartphones. Ce n’est sûrement que le début, puisque ce partenariat avec Leica devrait doter les prochains smartphones de grandes qualités photographiques.

Le développement de Xiaomi devrait tout de même encore prendre quelque temps. Ce n’est pas le partenariat avec Leica qui va faire de lui le meilleur. Cette collaboration est sur le long-terme, afin de développer les smartphones du constructeur. Huawei a mis plusieurs années à obtenir sa place de leader, Xiaomi pourrait être le prochain ?

Comment se profile la collaboration entre Xiaomi et Leica pour le futur ?

Xiaomi a déjà annoncé que son prochain smartphone, avec une sortie prévue en juillet de cette année, serait équipées d’éléments Leica. Il y a fort à parier que le Xiaomi 12 Ultra devrait être le premier à profiter de ce partenariat. La question qui brûle les lèvres est bien celle du prix. Quel impact cela aura ? La réponse sera sûrement lors de l’annonce officielle de la sortie du prochain modèle. Les téléphones mobiles Xiaomi devraient tout de même être plus qualitatifs, et selon les premières informations le prix ne devrait pas être impacté outre-mesure.

Il est tout de même logique de se demander ce que va engendrer ce partenariat. Dans certains cas, cela peut plutôt être marketing plutôt qu’une véritable relation commerciale. Toutefois, Leica a prouvé son investissement auprès de son ancien partenaire. Il y a fort à parier que les prochains modèles de Xiaomi seront améliorés, du moins d’un point de vue de la photographie. Des points communs devraient naître entre les modèles de Huawei et de Xiaomi, du moins sur les technologies élaborées par le spécialiste allemand.

Publié le 10 mai 2022 à 15h58

Julie F.

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Apple Pay : abus de position dominante de la part d’Apple ?

Selon la Commission européenne, Apple serait coupable d’avoir faussé la concurrence. Le constructeur aurait abusé de sa position dominante, et cela au profit d’Apple Pay, sa propre solution de paiement sans contact. Toutefois, aucune sanction n’a encore été prononcée. Apple vient juste d’avoir connaissance des griefs qui lui sont reprochés. Une défense devrait survenir dans les prochaines semaines. Il n’est pas encore possible de prévoir quelle sera la décision finale de la Commission européenne face à cette situation.

Apple Pay, quelles sont les accusations contre la firme américaine ?

Le géant américain, Apple, est accusé par la Commission européenne d’un abus de position dominante dans le secteur des paiements mobiles. Il faut savoir que ces transactions bancaires se font grâce à la technologie NFC (Near Field Communication). Cette dernière est propre à Apple, et aucun concurrent n’y a accès. De fait, les propriétaires d’iPhone ou d’iPad passent par Apple Pay, la seule méthode de paiement sans contact qui semble être compatible. Ce manque de choix pour les consommateurs européens pose un problème, puisque cela peut être qualifié de démarche anticoncurrentielle de la part d’Apple.

Apple accusé d'abus de position dominante

Apple a tout de même une première réponse quant à ces accusations de la Commission. D’après les dires du géant américain, Apple Pay contribue à la concurrence sur le marché bancaire. La responsable de ce service, Jennifer Bailey, a également expliqué que l’importance du service de paiement sans contact d’Apple reste minime en Europe. La raison ? 70% des consommateurs en Europe achèteraient des mobiles Android, donc incompatibles avec Apple Pay.

À l’heure actuelle, la Commission européenne n’a encore rendu aucun jugement. La communication des griefs à l’encontre du constructeur américain est la première étape, permettant à chaque partie de connaître les tenants et aboutissants de l’affaire. Pour le moment, les griefs portent uniquement sur l’accès restreint à la technologie NFC pour les paiements en magasin. Il n’est pas mentionné la restriction en ligne ou encore le refus d’accès à Apple Pay pour certains concurrents.

Antécédents avec la justice : cela ne joue pas en faveur d’Apple

Ce n’est pas la première fois que la Commission européenne décide d’accuser ou de condamner la firme américaine. Récemment, Apple a déjà été rappelé à l’ordre à propos du marché du streaming musical. Une situation qui ressemble d’ailleurs fortement à l’actuelle. Encore une fois, ce sont les pratiques anticoncurrentielles qui décident la Commission européenne à mener une enquête sur Apple. Dans le cas où le géant américain serait coupable, il pourrait être condamné à une amende dont le montant pourrait aller jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires à l’année.

La vice-présidente de la Commission estime que ces pratiques anticoncurrentielles remontent déjà à 2015, dès l’arrivée d’Apple Pay. Margrethe Vestager estime que c’est un écosystème Apple, qui est coupé de l’extérieur. De fait, ce serait tout le modèle d’Apple qui serait remis en cause. Ses produits et son système d’exploitation sont propres à la marque. Seulement le constructeur peut décider de ce qu’il autorise accessible à d’autres acteurs extérieurs. Toutefois, la Commission européenne veille à ce qu’aucun abus de position dominante ou de pratiques anticoncurrentielles ne soit constaté.

Que ce soit en Europe ou en dehors, Apple se retrouve souvent confronté à la justice. La fondation des droits des consommateurs de l’État de São Paulo a déjà infligé une amende d’environ 1,9 million de dollars à la marque américaine. Cette fois, le motif était de ne pas avoir vendu les adapteurs de chargeurs avec les derniers iPhones. Un organisme néerlandais a également condamné Apple à une amende de 20 millions d’euros au sujet de son litige sur les applications de rencontre. Quelques controverses tournent autour de la firme, ce qui ne l’empêche pas d’être toujours autant populaire auprès des consommateurs.

Publié le 4 mai 2022 à 12h37

Julie F.

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Carte d’identité sur smartphone : application mobile bientôt disponible ?

Le 26 avril 2022, un décret signé par Jean Castex et Gérald Darmanin a été publié. Celui-ci concerne la création d’une application d’identité numérique. De cette façon, le smartphone deviendrait un nouvel outil pour avoir sa carte d’identité à proximité. Que ce soit pour prendre l’avion ou encore louer une voiture, il n’y aurait plus un besoin essentiel d’avoir la carte physique sur soi si elle est présente dans son mobile. Deux conditions doivent, toutefois, être réunies pour que cela soit possible. Une phase de test devrait bientôt voir le jour.

Carte d’identité sur son smartphone : deux conditions à respecter

Les technologies se développent de plus en plus, et il sera bientôt possible d’avoir simplement sa carte d’identité sur son smartphone. Toutefois, quelques conditions doivent être respectées pour que cela soit accessible. La première, c’est de posséder une carte nationale d’identité dans son nouveau format, c’est-à-dire de la taille d’une carte de crédit. La seconde condition est d’avoir un smartphone compatible NFC. Dorénavant, la grande majorité des mobiles sont compatibles, cette technologie NFC permet d’ores et déjà d’effectuer des paiements sans contact.

Une application officielle pour avoir sa CNI sur mobile

Pourquoi ne sera-t-il pas possible d’accéder à cette fonctionnalité avec l’ancien format de carte d’identité ? Tout simplement parce que le nouveau format comporte une puce électronique qui contient toutes les informations du propriétaire. L’application devra charger toutes les informations inscrites dans cette puce, notamment grâce à la technologie NFC. Il suffira de tenir près du téléphone sa carte d’identité pour que les informations soient transmises. Peu importe les systèmes d’exploitation des smartphones, tout le monde pourra accéder à cette application.

À noter que seulement les informations nécessaires seront transmises, et c’est le propriétaire de la carte d’identité qui choisit les informations visibles. Afin de contrôler que l’individu est majeur, il peut décider de ne transmettre que son nom et son âge. Pour le moment, le décret du 26 avril 2022 ne donne aucun exemple concret sur l’utilisation de cette application. Toutefois, le décret explique que l’ambition est de permettre à chaque individu de se connecter et de s’identifier auprès d’organismes publics et privés. Cela concerne notamment les sites et applications liés à France Connect.

Un développement mondial de l’identité virtuelle

En France, ce mode de fonctionnement devrait arriver prochainement puisque la première version test devrait voir le jour à la fin du mois de mai 2022. Si c’est validé, alors il se peut que cela devienne une pratique courante. Comme c’est déjà le cas aux États-Unis depuis le 23 mars, au sein de l’aéroport de Phoenix. En effet, les voyageurs n’ont aucun problème à passer les contrôles avec leur smartphone ou leur montre connectée. Il suffit d’approcher son appareil d’une borne sans contact et le contrôle est effectué. L’Arizona est le premier État à mettre en place une carte d’identité virtuelle.

Prochainement, 11 autres États américains devraient suivre ce mouvement. Il ne serait pas surprenant que cette méthode finisse par voir le jour au sein de l’Hexagone. L’Union européenne est d’ailleurs en discussion pour la création d’un porte-feuille numérique. Les États européens ont jusqu’à septembre pour parvenir à trouver un accord sur une boîte à outils pour le mettre en place. À noter que la CNIL a validé ce projet avec deux avis positifs sur sa mise en place. Notamment parce que les usagers auront le choix des informations qu’ils transmettent et de leur mode de connexion aux applications et sites reliés à France Connect.