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Huawei et 5G : boycott sur le constructeur chinois dans plusieurs pays

Publié le 7 décembre 2018 à 15h26

Louis V.

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Ce n’est un secret pour personne, plusieurs pays ont récemment décidé de tourner le dos à Huawei. Le constructeur chinois, qui s’est dévoilé au monde entier au cours de l’exercice 2018 en vendant plus de smartphones qu’Apple, est actuellement dans la tourmente. Alors que l’ensemble de ses smartphones sont loués pour leur rapport qualité prix attractif, le géant connait des difficultés. Bien qu’il soit l’un des principaux acteurs dans le développement de la 5G à travers le monde, l’étau se resserre sur Huawei. Retour sur les différents points reprochés au constructeur asiatique et les pays qui lui ont signifié leur désapprobation.

Huawei : de nombreux reproches, mais sont-ils justifiés ?

Dans plusieurs pays, Huawei a su s’imposer comme l’un des partenaires les plus importants pour plusieurs projets. Au sein de l’hexagone, c’est notamment le cas pour ce qui est des tests et du développement de la 5G. Les opérateurs Bouygues Telecom et SFR ont effectivement collaboré avec Huawei afin de mettre à l’épreuve leurs équipements. Dans d’autres pays, comme le Japon, c’est également au niveau des réseaux fixes que Huawei a pris part à des projets d’envergure. Sur le territoire nippon, c’est au déploiement de la Fibre qu’a participé Huawei. Preuve, s’il en fallait, que Huawei est l’un des acteurs incontournables pour ce qui est du développement de la téléphonie. Et ce, qu’il s’agisse des technologies fixes ou mobiles. Pour autant, cette position d’incontournable tend à être mise à mal.Huawei indésirable aux USA.

Au niveau des reproches qui sont faits à l’encontre de Huawei, c’est tout particulièrement du côté des États-Unis qu’il faut se tourner pour saisir leur ampleur. Comme à son habitude, le pays de l’oncle Sam porte un intérêt tout particulier à la sécurité de son pays, et, par extension, à celle des données. Et c’est justement à ce niveau-là que Huawei semble pêcher. Selon les américains, l’ensemble des éléments développés par Huawei présentent un risque pour la sécurité nationale. Derrière ces reproches, c’est aussi et surtout un enjeu économique colossal qui existe. En début d’année, le Président Donald Trump avait notamment interdit à Broadcom, un groupe chinois, de racheter Qualcomm, le géant américain. Le motif principal de cette interdiction sur la transaction était notamment que ce rachat pouvait nuire à l’investissement de Broadcom en recherche et développement. Ce qui, par extension, aurait permis à Huawei de s’imposer comme le fournisseur majeur du groupe sur les technologies sans fil.

Le team USA convaincant : plusieurs pays laissent tomber Huawei

Au-delà de l’enjeu économique, les États-Unis accentuent leur campagne anti-Huawei sur les enjeux liés à la sécurité. Concernant les reproches faits à Huawei à ce niveau, les preuves font toutefois encore défaut. À ce niveau des enquêtes, il reste donc difficile de donner tout crédit aux dires des autorités US. Pour autant, le lobbying fait déjà son effet. Lancé dans une mission qui vise à limiter la présence de Huawei, les États-Unis sont en bonne voie. Et c’est le cas à plusieurs niveaux :

  • d’une part sur le marché de la téléphonie mobile. Huawei développe de nombreux smartphone, dont un mobile pliable 5G qu’il doit présenter d’ici peu ;
  • d’autre part au niveau du développement des technologies fixes et mobiles. Huawei est en effet avant tout un développeurs de technologies spécialisé dans les telecoms.
Huawei-smartphone-5G

Huawei va-t-il se limiter au marché asiatique d’ici quelques mois ?

Pour ce qui est des smartphones, plusieurs pays ont commencé ou sont sur le point de bannir les produits Huawei. C’est le cas évidemment des USA, mais aussi du Japon ou encore de la Belgique. Au-delà du marché de la téléphonie mobile, c’est plus généralement au niveau des projets d’ampleur nationale que Huawei souffre. La mauvaise presse faite par les USA en effet été accueillie par plusieurs nations. Des pays comme l’Australie, de même que la Nouvelle-Zélande ou encore le Canada suivent en effet les directives des États-Unis. Pour l’heure, la France n’a pas encore jugé pertinent de rejeter le constructeur chinois. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une période difficile pour Huawei, qui jusque-là vivait une année 2018 des plus réussies.

À voir aussi : quand Apple renforce la sécurité de son iPhone X.

Auteur de l'article : Louis V.

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Louis Vazart

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Geek dans l'âme, Louis nous parle tous les jours des derniers smartphones et des futurs modèles des constructeurs.

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