Huawei prévoit un investissement massif en Europe jusqu’en 2024

Donald Trump ayant interdit aux entreprises américaines tout commerce avec la Chine, Huawei se retrouve donc

orphelin d’Android, le système d’exploitation utilisé pour leur téléphones. Le géant chinois prend donc la décision d’investir massivement en Europe.

Huawei : déjà bien présent sur le Vieux Continent

Cet intérêt d’Huawei pour l’Europe ne date pas d’hier et ce n’est pas la récente baisse de leur ventes sur ce continent qui va le freiner. L’entreprise chinoise peut se targuer d’avoir une influence positive sur le PIB européen avec 13 milliards d’euros de PIB générés.

Étude d’Oxford Economics sur les retombées positives d’Huawei.

Non-content d’accroître le PIB des pays européens, Huawei génère aussi 169.700 emplois. S’additionnent à cela les 5,6 milliards d’euros  de taxes et impôts divers payés par la firme asiatique. Pourtant cela ne semble pas satisfaire Huawei qui souhaite investir 40 milliards d’euros d’ici 2024.

L’influence en Europe s’étend à mesure que les investissements gonflent

Pendant que Trump tape du poing sur la table, les grands groupes européens en collaboration avec le constructeur, peuvent eux, se frotter les mains. Huawei a déjà beaucoup fait pour le marché européen. Ces 40 milliards de dollars serviront ainsi à s’attacher les services des meilleurs cerveaux européens.

L’objectif étant à terme de développer leur propre système d’exploitation, HarmonyOS disponible depuis le 10 août. Le spécialiste chinois des télécommunications serait ainsi totalement indépendant. Il est même possible que l’ambition de Huawei puisse être plus grande encore : faire de l’ombre à Google.

Huawei et Chine : pratiques commerciales plus que douteuses

Les accusations d’espionnage industriel portées par Donald Trump pour légitimer son embargo envers l’entreprise basée à Shenzhen ne sont pas encore avérées. Le gouvernement américain accuse le géant des télécommunications d’installer des systèmes d’espionnage visant à dérober des propriétés industrielles.

Les États-Unis accusent Pékin d’espionnage industriel.

Il est également bon de rappeler que cinq agents des services secrets chinois ont été arrêté en 2014. Ces derniers auraient notamment volé de nombreux brevets à American Superconductor, entraînant des conséquences extrêmement lourdes pour l’entreprise spécialisée dans la fabrication de supraconducteurs. Reste à voir les intentions réelles d’Huawei en Europe. Qui sait, leur futurs partenaires européens pourraient s’en mordre les doigts.